L'Avare: Ce Que Cléante Pense Vraiment De Mariane

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L'Avare: Ce que Cléante pense vraiment de Mariane

Plongée dans l'univers de Molière: Amour, Argent et Misère humaine

Salut à tous les passionnés de littérature et de théâtre ! Aujourd'hui, on va décortiquer un moment clé de l'une des pièces les plus iconiques de notre cher Molière : j'ai nommé L'Avare. On va se pencher sur une question qui, à première vue, peut sembler simple, mais qui cache des abysses de subtilité psychologique et d'ironie dramatique : que pense Cléante lorsque son père, le terrible Harpagon, l'interroge sur la jeune et belle Mariane ? Accrochez-vous les amis, car on va faire un petit voyage au cœur de la comédie humaine et de ses paradoxes, et je vous garantis qu'à la fin de cet article, vous aurez toutes les clés en main pour comprendre les véritables sentiments et les dilemmes de ce pauvre Cléante. L'Avare, mes chers lecteurs, n'est pas qu'une simple comédie sur un vieil homme avare ; c'est un miroir tendu à la société de l'époque de Molière, et malheureusement, un miroir qui reflète encore beaucoup de nos propres travers contemporains. La pièce nous plonge dans un Paris du XVIIe siècle, où l'argent et le statut social dictent les règles du jeu, souvent au détriment des sentiments les plus nobles et des liens familiaux les plus sacrés. Au centre de ce tourbillon, nous avons Harpagon, un personnage dont le nom est devenu synonyme d'avarice. Cet homme est tellement obsédé par son trésor qu'il en oublie tout le reste, y compris le bonheur de ses propres enfants. Ses décisions sont toutes motivées par l'économie, la parcimonie et la peur constante de perdre son argent. C'est dans ce contexte toxique que ses enfants, Cléante et Élise, tentent de naviguer leurs propres vies amoureuses. La question que pense Cléante lorsque son père l'interroge sur Mariane est absolument cruciale pour saisir toute la tension et l'ingéniosité de l'écriture de Molière. Elle nous révèle non seulement la profondeur des sentiments de Cléante, mais aussi la cruauté et l'aveuglement d'Harpagon. C'est une scène de comédie dramatique où les mots ont un double sens, où la vérité est masquée par la nécessité, et où le public est le seul à détenir la clé de la véritable intention des personnages. On va explorer ensemble les profondeurs de ce dilemme, les enjeux de cette confrontation paternelle et, surtout, ce que le cœur de Cléante cache derrière ses paroles contraintes. Préparez-vous à démystifier l'une des scènes les plus mémorables de l'histoire du théâtre français, les gars ! C'est une analyse qui vaut son pesant d'or – sans jeu de mots, bien sûr, vu le thème !

Cléante, l'Amoureux Tourmenté: Son Cœur et ses Secrets

Cléante, mes amis, est le prototype même du jeune premier romantique, mais avec une sacrée dose de frustration et de désespoir. Ce jeune homme est follement épris de Mariane, une passion sincère et profonde qui contraste violemment avec l'aridité émotionnelle de son père, Harpagon. Son amour pour Mariane est le moteur principal de ses actions, la seule étincelle de joie dans une existence étouffée par la tyrannie paternelle. Il voit en Mariane non pas une dot ou un arrangement social, mais la femme de sa vie, celle avec qui il veut bâtir un avenir. Malheureusement pour lui, cette quête de bonheur est constamment mise à mal par l'avarice monumentale de son père. Cléante est un personnage qui souffre en silence, contraint de vivre sous le joug d'un père qui lui refuse les moyens les plus élémentaires de subsistance, allant même jusqu'à le priver de son droit à l'amour et au mariage. Imaginez la scène, les gars : vous êtes jeune, plein d'entrain, vous avez des rêves, mais votre propre père, celui qui est censé vous soutenir, vous étrangle financièrement et émotionnellement. Cléante est, ironiquement, obligé d'emprunter de l'argent à des taux usuraires – argent qui, sans qu'il le sache initialement, provient de son propre père Harpagon, qui se livre aussi à l'usure ! Cette situation le place dans une position de vulnérabilité extrême face à Harpagon. Il est constamment sur le fil du rasoir, craignant de dévoiler ses véritables sentiments et ses projets, car il sait pertinemment que la moindre opposition à son père pourrait lui coûter cher, voire le priver de tout. Le conflit interne de Cléante est palpable avant même que la fameuse interrogation sur Mariane n'ait lieu. Il est tiraillé entre son amour passionné et la nécessité de dissimuler ses émotions pour survivre dans l'environnement hostile créé par Harpagon. Il ne peut pas se permettre d'être franc, de crier son amour sur les toits, car son père ne le comprendrait pas et, pire encore, le verrait comme une dépense, un obstacle à son précieux trésor. C'est un homme pris au piège, dont le cœur bat pour Mariane mais dont la bouche doit rester scellée, ou pire, prononcer des mensonges. Cette vulnérabilité de Cléante est cruciale pour comprendre sa réaction lors de l'interrogatoire, un moment où la comédie se mêle au drame psychologique, et où le public est invité à lire entre les lignes, à déceler la vérité cachée derrière les mots prononcés sous la contrainte. Son désespoir est ce qui le rend si humain et si attachant pour le spectateur. Il est le représentant de la jeunesse et de l'amour face à la vieillesse et à la cupidité, un thème universellement touchant.

Mariane, l'Enjeu d'une Affaire: Objet de Désir et de Conflit

Maintenant, parlons un peu de Mariane, la jeune femme au cœur de cette intrigue rocambolesque, les amis. Qui est-elle, cette Mariane qui fait chavirer le cœur de Cléante et attise la convoitise d'Harpagon ? Eh bien, Mariane est présentée comme une jeune femme d'une grande beauté, douce et vertueuse, mais dont la situation financière est des plus modestes, voire précaire. Elle vit avec sa mère malade et dépend des autres, ce qui la rend incroyablement vulnérable dans cette société où la fortune est reine. Sa beauté et sa gentillesse sont ses seules richesses apparentes, et pourtant, elles sont suffisantes pour attirer l'attention de deux hommes aux intentions diamétralement opposées : Cléante et son père Harpagon. Ce contraste est d'ailleurs l'une des grandes forces de la pièce de Molière. D'un côté, nous avons Cléante, qui voit en Mariane la femme idéale, son âme sœur, celle avec qui il veut partager une vie d'amour et de respect. Son désir est pur, romantique, et entièrement désintéressé. Il l'aime pour ce qu'elle est, pour sa personne, sa douceur et sa grâce, non pour ce qu'elle pourrait lui apporter matériellement. C'est un amour profondément humain et sincère. De l'autre côté, nous avons Harpagon. Et là, la perspective change du tout au tout. Pour Harpagon, Mariane n'est pas un être humain avec des sentiments, mais un objet, une sorte de transaction. Il ne la veut pas par amour, non, son cœur est déjà entièrement dévoué à son coffre-fort. Ce qu'il cherche chez Mariane, c'est une combinaison avantageuse de jeunesse, de beauté et, surtout, de faible coût. Oui, vous avez bien entendu ! Il a entendu dire qu'elle était « douce, discrète, sage et ménagère », et surtout, qu'elle apportait peu de dot, ce qui était pour lui un atout majeur. C'est un investissement rentable : une jeune femme pour ses vieux jours, qui ne lui coûtera pas cher et qui pourrait même l'aider à gérer sa maison avec parcimonie. C'est une vision cynique et matérialiste de l'amour et du mariage, typique du personnage d'Harpagon. Il ne voit pas la personne, mais la fonction et le prix. Cette situation fait de Mariane un enjeu central dans le conflit entre père et fils. Elle devient l'incarnation de ce que l'argent peut corrompre et de la manière dont les émotions les plus pures peuvent être écrasées par la cupidité. Sa passivité relative, due à sa position sociale, renforce le drame, car elle est ballottée entre les désirs de ces deux hommes sans avoir véritablement son mot à dire. Elle est l'étincelle qui va faire exploser les tensions latentes dans la famille d'Harpagon, et c'est ce qui rend son personnage si fondamental pour l'intrigue et pour la critique sociale que Molière souhaitait formuler. Elle est à la fois la cible de l'avarice et la source d'un amour véritable, un paradoxe qui ne manque pas de nous faire réfléchir, les amis.

Le Moment Crucial: L'Interrogatoire Paternel et les Répliques Masquées de Cléante

Ah, les amis, c'est ici que ça devient épicé ! Le moment crucial de la pièce, le clou du spectacle, je dirais même, est sans conteste cette scène où Harpagon, avec une hypocrisie et une malice déconcertantes, décide de sonder les sentiments de son fils Cléante envers Mariane. Cette séquence est un chef-d'œuvre de l'ironie dramatique et de la comédie de caractère. Harpagon, dans un simulacre de sollicitude paternelle, prétend vouloir s'assurer que Mariane serait un bon parti pour un ami qu'il veut marier. Bien sûr, le public sait pertinemment qu'il parle en réalité de lui-même. C'est le genre de farce cruelle qui met Cléante dans une position intenable. Cléante, pris au dépourvu, doit manœuvrer avec une finesse et une prudence extrêmes. Il est face à un dilemme cornélien : avouer son amour et risquer la colère et la ruine, ou mentir et dénigrer celle qu'il aime par-dessus tout. Et devinez ce qu'il choisit ? Le mensonge, bien sûr, mais un mensonge tellement transparent pour le spectateur qu'il en devient hilarant et tragique à la fois. Ce qu'il croit réellement et ce qu'il sait au fond de son cœur, c'est que Mariane est la femme la plus merveilleuse, la plus belle et la plus parfaite en tous points. Il est certain qu'elle est celle avec qui il veut passer le reste de sa vie, la seule qui puisse le rendre heureux. Pour lui, Mariane est une perle rare, une véritable bénédiction. Mais ce qu'il doit dire à son père est une tout autre histoire ! Pour ne pas éveiller les soupçons d'Harpagon et, espère-t-il secrètement, le décourager de toute ambition matrimoniale avec Mariane, Cléante se lance dans une série de critiques et de dénigrements absolument savoureux. Il la décrit comme une fille laide, maigre, mal fagotée, avec une attitude affectée et des manières insupportables. Des phrases comme « Je la trouve fort laide », « Elle est un peu maigre », ou encore « Son maintien est trop affecté, et son esprit fort commun » fusent de sa bouche. Chaque mot prononcé est une torture pour lui, mais aussi une prouesse d'acteur de la part du personnage. Le public, lui, est complice de cette mascarade. Nous savons que Cléante ment éhontément, et nous percevons toute l'angoisse et le désespoir qui se cachent derrière ses paroles. L'ironie dramatique atteint ici son paroxysme : Harpagon, aveuglé par sa cupidité et sa vanité, prend les dires de son fils au pied de la lettre, pensant que Cléante est d'accord avec lui pour trouver Mariane indésirable pour un homme de goût. Le vieil avare est trop occupé à calculer les économies qu'il fera pour remarquer la douleur et la contradiction flagrante dans les propos de son fils. Cette scène est une démonstration magistrale de la capacité de Molière à créer de la tension comique tout en explorant les profondeurs des caractères humains. C'est un moment où l'amour et la nécessité s'affrontent, et où les mots, loin de la vérité, deviennent une arme à double tranchant pour le pauvre Cléante.

La Révélation des Intentions d'Harpagon: Le Coup de Massue pour Cléante

Après l'interrogatoire cruel et masqué de Cléante sur Mariane, la tension monte d'un cran, les amis, et la pièce prend une tournure dramatique des plus intenses. Le moment où la terrible vérité éclate au grand jour est un véritable coup de massue pour Cléante. Imaginez un peu : après avoir torturé son âme en dénigrant la femme qu'il aime, Cléante s'attend probablement à ce que son père abandonne l'idée de ce mariage arrangé, ou du moins, qu'il le trouve indigne. Mais la réalité est bien plus sordide et choquante que toutes ses craintes. Car, une fois que Cléante a bien